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Rassegna bibliografica
Medioevo

D. Gabriel, La Maison des pauvres maîtres de Robert de Sorbon - Les débuts de la Sorbonne (1254-1274)

G. Matteo Roccati
p. 335
Notizia bibliografica:

Denis Gabriel, La “Maison des pauvres maîtres” de Robert de Sorbon - Les débuts de la Sorbonne (1254-1274), Paris, Classiques Garnier, 2014, «Bibliothèque d’histoire médiévale» 11, 316 pp.

Testo integrale

1Pour faire face au problème de l’hébergement et de la formation des étudiants n’appartenant pas aux ordres mendiants, Robert de Sorbon fonde, avec le soutien du roi et d’un réseau constitué en grande partie de chanoines et de chapitres parisiens et des régions du nord du royaume, une communauté temporaire de type canonial pour des séculiers poursuivant leurs études en théologie. L’ouvrage montre que sa démarche, qui ne se veut pas innovante et est dictée par son pragmatisme, est profondément différente par rapport aux fondations de collèges qui se succéderont par la suite et qui prendront la Sorbonne comme modèle: «la fondation de Robert n’est en rien une imitation d’un couvent mendiant. […] Robert transforme le lieu d’accueil pour étudiants – l’hospitium – en communauté religieuse à tendance canoniale, regroupant les étudiants autour d’une bibliothèque que les anciens et les dons se chargent de renouveler» (p. 292).

2Le cartulaire et les actes conservés aux Archives Nationales publiés par P. Glorieux (1965-1966) fournissent les pièces permettant «retrouver le processus de fondation par le vocabulaire employé et les techniques immobilières utilisées» (4e de couverture). Pour éclairer le dessein de Robert et le fonctionnement de l’institution, cette documentation est complétée par la référence à ses œuvres et à ses manuscrits personnels. L’étude se focalise sur la «période pendant laquelle il apparaît en pleine action dans les documents, entre 1254 et 1274» (p. 15); elle est organisée en trois parties: la première retrace la biographie du fondateur, la deuxième étudie la fondation de la domus (le terme le plus souvent employé), la troisième l’organisation sous son provisorat, avec une attention spéciale pour la question de la pauvreté des sociétaires (qualité qui n’est pas déterminante). En particulier, dans la deuxième partie, l’examen de l’évolution des termes désignant l’institution, l’enquête sur le patrimoine immobilier, sur les opérations financières et sur les réalités comptables de la fondation, ainsi que sur les interventions et le rôle des fondateurs, permettent de suivre précisément la mise en place progressive de la maison et son ancrage dans l’Université, voulu par Robert pour assurer sa pérennisation. Bibliographie aux pp. 301-308, et index des noms de lieux et des noms de personnes aux pp. 309-311.

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Per citare questo articolo

Notizia bibliografica

G. Matteo Roccati, «D. Gabriel, La Maison des pauvres maîtres de Robert de Sorbon - Les débuts de la Sorbonne (1254-1274)»Studi Francesi, 182 (LXI | II) | 2017, 335.

Notizia bibliografica digitale

G. Matteo Roccati, «D. Gabriel, La Maison des pauvres maîtres de Robert de Sorbon - Les débuts de la Sorbonne (1254-1274)»Studi Francesi [Online], 182 (LXI | II) | 2017, online dal 18 octobre 2017, consultato il 28 mars 2024. URL: http://journals.openedition.org/studifrancesi/9892; DOI: https://doi.org/10.4000/studifrancesi.9892

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